Tout d’abord, l’avocat pénaliste estime qu’il y a un “problème criant” au niveau de la justice, où des dossiers “finissent parfois aux oubliettes”. Il donne notamment l’exemple de clients à Mons, victimes de tentative d’assassinat il y a des années. Le suspect a été appréhendé, mais ces clients souffrent à présent d’un autre gros problème : l’état du palais de justice. “Un dégât des eaux dans le palais a retardé le procès et, finalement, leur dossier ne va peut-être pas être récupérable. De plus, des champignons se seraient développés dans la salle des pièces à conviction, empêchant la poursuite du procès.” Cette situation ne se limite pas à Mons et peut arriver ailleurs. L’avocat dénonce donc un problème structurel et le manque de personnel judiciaire : “Quand on n’a pas assez de personnes, les dossiers n’avancent pas”, déclare-t-il.
EDITOR PICKS
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