Le tribunal a reconnu toutes les préventions établies à l’encontre du prévenu, sauf en ce qui concerne les abus sexuels commis sur deux des victimes, estimant que la preuve n’était pas suffisamment rapportée. Le tribunal a retenu la gravité des faits, commis sur des enfants particulièrement vulnérables, âgés de moins de 10 ans, mais aussi le nombre important de victimes, l’absence de prise de conscience chez le prévenu, et néanmoins l’absence d’antécédents judiciaires dans son chef. Le tribunal n’a pas fait droit à la demande du parquet de prononcer, en plus de la peine de prison, une mise à disposition du Tribunal de l’Application des Peines (TAP). Le parquet avait requis une peine de prison de 11 ans, les juges en ont finalement prononcé une de huit ans.
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